Article co-écrit avec Simon Cayre, étudiant à Kedge Business School
Tout a commencé avec un post LinkedIn, je me baladais sur le réseau pour trouver des nouvelles opportunités quand j’ai vu le post d’Augustin Courau sur une rencontre autour de l’intrapreneuriat.
C’est un bingo : actuellement en Master 2 avec pour principales thématiques l’entrepreneuriat et l’innovation, le sujet semble coller parfaitement !
L’évenement était organisé en partenariat avec Make it Marseille. J’ai trouvé le lieu original, j’ai eu l’occasion de visiter des fablabs mais Make It a quelque chose d’atypique, de plus chaleureux avec ses murs en pierre. C’est bien pensé, décoré directement avec des pièces créées grâce aux différents outillages présents dans l’atelier !
La soirée s’est déroulée suivant un programme précis mais qui a été dévoilé seulement à la fin. Ça nous a permis de vivre la soirée de l’intérieur et ça nous a obligé à « accueillir » ce qui venait.
Le bal a été ouvert de manière très poétique, grâce à cette vidéo "What do you do with an idea?"
C’est dans un esprit convivial et bienveillant que nous avons enchainé les ateliers et les témoignages. Personnellement j’avais déjà une idée de ce qu’était l’intrapreneuriat et après avoir discuté avec certains participants, j’ai compris que beaucoup gravitaient autour de cette thématique (Coach agiles, facilitateur, incubateur ext…).
J’ai particulièrement apprécié le témoignage d’Isabelle Jalmain, chef de projet Transformation chez EDF, qui a présenté l'initiative du MedinLab, une structure interne pour (entre autres!) favoriser l'émergence et l'accompagnement de projets intrapreneuriaux. qui m’a conforté dans l’idée que les grandes entreprises accélèrent le rythme pour promouvoir l’intrapreneuriat. Le fait que certains projets soient des succès est de bon augure pour l’avenir et la transformation de ces mastodontes où les changements sont lents et où le top management est souvent réfractaire.
Enfin, Lily Gros nous a parlé du modèle des états d'esprit de Carol Dweck, chercheuse en psychologie du développement à Stanford : « l’état d’esprit fixe et l’état d’esprit en développement » L'état d'esprit de développement est celui où nous voyons tout comme des opportunités, nous sommes ouverts à les saisir. L'état d'esprit fixe décrit les cas où tout est figé, compétences comme faits. Plus d’informations ici.
J’ai la conviction que l’intrapreneuriat représente la meilleure option pour une entreprise comme Airbus ou EDF de continuer à innover en interne, mettre à profit la passion des employés à travers ces programmes d’intrapreneuriat ; ce qui est à mes yeux plus intéressant que d’aller chercher des ressources externes comme le rachat d’une Start-up.
Nous avons terminé par faire un « design sprint » accéléré, orchestré par Augustin Courau. Dans le jargon de l’intelligence collective, un « design sprint » fait référence à la formulation d’une problématique, la proposition de solutions, et le prototypage et le pitch d’une de ces solutions, le tout construit collaborativement dans un temps court et très rythmé. La méthode a été développée par Google et pratiquée sur 5 jours, mais on peut l’adapter à d’autres contraintes !
Pour finir, ayant pitché avec mon groupe sur la question : « Comment rester en contact ? »
(Oui c’était nous attacher par une corde pour représenter le lien qui allait rester entre nous après cette soirée …) ; nous avons défini le processus par étapes allant de la première prise de contact à la collaboration potentielle.
La seconde étape était un simple échange de carte pour en savoir un peu plus sur la personne qui était assise à côté de nous.
Je vous invite donc, afin transformer ce simple pitch en action concrète, à cliquer ici :-)
En espérant pouvoir échanger de nouveau sur toutes sortes de sujets, questions, demandes ou encore opportunités !
A quand la prochaine ?
Simon Cayre